Recette de l'enduit

La recette de l'enduit semble être au point,

 les boîtiers électriques sont posés,

merci aux Gaz'eux pour ce bon moment partagé !!

Plancher

Le plancher avance.

Pour rappel, nous nous basons sur notre maillage de poutres. Petites photos de l'été dernier :

Depuis la terre, nous avons donc :

- une couche de graviers (0 - 31,5)

- des fondations pneus (2 hauteurs de pneus, 40 cm)

- un vide sanitaire (40 cm)

- un pare-pluie

- un bardage de planches

- un réseau de poutres (isolation paille)

- un réseau de chevrons, perpendiculairement aux poutres (isolation paille)

- une épaisseur OSB (15 mm). Les finitions seront en jonc de mer, sisal et parquet selon les pièces (Gerflor pour la cuisine).

Nous plaçons des chevrons sur les poutres, et tassons de la paille entre poutres et chevrons. L'isolation de paille fait 30 cm (les bottes de 37 cm sont ultra tassées).

Nous faisons arriver l'eau chaude et froide, dans la cuisine et la salle de bain :

 Notre pire cauchemar sera le dégât des eaux. Nos tuyaux sont gainés :

Le receveur de douche, à carreler :

L'arrivée d'air pour le poêle à bois :

Et notre Arbre, toujours aussi joli :

Enduits : 1ère couche

Ce matin, nous avons posé la première couche, avec l'aide de Vincent et de Fred, deux amis maçons. Merci à eux !!

Cette première couche, d'aspect grossier, est aussi appelée couche d'accroche ou gobetis.

Un enduit traditionnel est généralement fait de trois couches :
1- Le gobetis, une couche plutôt liquide projetée sur le mur, fortement dosée avec une charge de granulométrie importante (0/4 ‑ 0/6) qui permet d'avoir une bonne accroche.

2- Le dressage, dit aussi dégrossi, corps d'enduit ou renformis, est une couche qui permet de rattraper les défauts de planéité. Le mortier utilisé doit être plastique à mou (granulométrie 0/4), il est appliqué et tiré à la règle.
3- La finition est la dernière couche. Le mortier, plastique à mou, est étalé à l'aide d'une liane, d'un platoir ou d'une lisseuse. Le sable (ou la terre) utilisé doit être fin pour obtenir un lissé esthétique. 

En attendant la seconde couche, nous allons isoler le plancher, en paille. 

L'Arbre (2/2)

Il est en place... pour notre plus grand plaisir !

L'Arbre (1/2)

Il y a quelques mois, nous tronçonnions un érable champêtre à la belle cambrure, sur notre terrain, pour permettre l'accès à la maison.

Le voilà rentré dans la maison, écorcé, poncé... révélant de superbes nuances.

L'Arbre occupera une place centrale, soutenant la charpente (la ferme traditionnelle), à la place des étais, sur la photo ci-dessous :

nb : Une blessure chez l'un des amis enduiseurs nous contraint de reporter les enduits d'une ou deux semaines. La semaine prochaine, nous attaquons le plancher. Il sera également isolé par des bottes de paille.

Electricité (1/3)

Cette semaine a été consacrée à la première phase "électricité": les gaines ont été posées. Elles partent du tableau électrique (dans le cellier, qui n'est pas construit pour le moment), longent la coursive fixée à la lisse haute, et descendent vers chaque prise ou interrupteur de la maison.

Pour fixer un bloc prise ou interrupteur, on enfonce un petit pieu en bois (diamètre 3/4 cm, longueur 15/20 cm) dans la paille. Nous visserons les blocs sur les pieux après la première couche d'enduit pour qu'ils soient noyés dans l'enduit.

La phase électricité est en stand by pour un bon moment. Les prochaines étapes seront de brancher le tableau électrique et d'installer chaque prise et interrupteur. Tout cela sera fait une fois que les trois couches d'enduits seront réalisées.