Les murs sont montés !
Merci à nos frères et beaux-frères Thomas, Stéphane et Pierre, ainsi qu'au papa de Claire pour leur aide.
Pour la lisse haute, il s'agissait de la même technique que la lisse basse. Isolation avec des bottes de paille, passage du taille-haie pour égaliser.
et comblement des trous avec de la paille en vrac.
Le tout est ensuite coffré.
Nous avons installé un échafaudage pour travailler plus facilement en hauteur.
Jusqu'à ce que la lisse soit posée, les murs étaient château branlant.
C'était très impressionnant de voir à quel point ils semblaient sur le point de tomber, d'où l'importance des broches durant le montage.
Une fois la lisse réalisée, nous avons retravaillé l'aplomb de la maison à l'aide de sangles et de poutres. Nous avions dix centimètres de faux-ablomb à récupérer.
Les "trous" dans les murs correspondent aux futurs emplacements de nos ouvertures, portes et fenêtres, qui sont en bois. Nous ne pouvons pas les installer tant que le tassement n'a pas eu lieu (trois semaines de tassement une fois que la toiture est posée) au risque que nos ouvertures souffrent du poids de la paille et se déforment.
Enfin, nous avons bâché les murs individuellement.
Nous enlèverons les bâches pour enduire.
Bilan du montage des murs :
La technique est rapide et simple à mettre en oeuvre. Nous avons mis 3 jours par lisse et 7 jours pour la paille, avec une équipe de 2 à 5 personnes.
La difficulté essentielle réside dans le stress de la météo (pluie), non seulement pour le montage mais aussi pour les semaines qui suivent puisque les murs ne doivent absolument pas prendre l'eau tant qu'ils ne sont pas enduits.
Avec du recul, nous aurions gagné du temps en construisant un haut hangar (en taules ?) au dessus de la maison. Nous aurions pu mettre des guides d'aplomb ainsi que les guides des fenêtres sans s'embêter avec des bâches. Ce hangar aurait été démonté une fois la maison hors d'air et hors d'eau.
La bande des petits cousins a visité le chantier à de multiples reprises : la relève est assurée !