Les enduits sont un des "gros morceaux" de la maison en paille. Auto-constructeurs : préparez-vous, c'est du lourd.
Chez nous, il devait y avoir trois couches, il y en aura eu quatre.
Chez nous, il devait y avoir trois couches, il y en aura eu quatre.
Petit rappel de l'historique (vous pouvez cliquer sur les liens) :
1) la première couche (couche d'accroche, projetée à la machine)
2) la deuxième couche : le corps d'enduit. Vous trouverez ici la recette de l'enduit (le "corps d'enduit", avec de la paille) et ici son application, à la main.
Le résultat de la deuxième couche : de la paille protégée, des murs très solides... mais un résultat non satisfaisant visuellement.
En avril, nous nous sommes donc attaqués à la dernière couche, la couche de finition. Mais il y aura eu finalement encore deux passages.
3) La couche de rattrapage pour faire des murs "droits". Mais comme il y a des différences de charges (trous et bosses) sur le corps d'enduit (la deuxième couche, donc, vous suivez toujours ?), cette troisième couche a fissuré. Cette couche de rattrapage a été passée à la projeteuse, avec l'aide de Vincent, notre ami maçon.
4) La couche de finition, qui masque les fissures de la troisième couche. Nous avons choisi une finition "grattée" : c'est à dire qu'on laisse tirer (= sécher) l'enduit puis on vient avec un grattoir pour créer un mur "en grains".
Nicolas a fait cette dernière couche à la main.
Nicolas a fait cette dernière couche à la main.
Il nous reste quelques endroits à terminer, comme ici :
où là :
Ou encore derrière la maison.
Nous avons pu ainsi terminer les appuis de fenêtre et les linteaux en chêne, au-dessus et au-dessous de chaque ouverture.
Enfin, nous avons fait le bardage qui cachera la lisse haute. Il est en douglas.
Restent encore les deux pignons : bardage en douglas.
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